Les espaces ruraux français : des espaces multifonctionnels entre initiatives locales et politiques européennes
ATTENTION VOTRE TRAVAIL NE PORTE QUE SUR LES ALPES DU NORD ET PAS SUR L'ENSEMBLE DE LA RÉGION AUVERGNE-RHONES-ALPES DONC SOYEZ VIGILANTS DANS LE PRELEVEMENT D'INFORMATIONS POUR CERTAINS DOCUMENTS
Doc 1 : Des espaces ruraux en Auvergne-Rhône-Alpes contrastés, aux dynamiques inégales
 

Doc 3 : Dynamiques démographiques et résidentielles

Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, les familles avec enfants sont d'autant plus fréquentes que l'on s'éloigne des villes-centres. En effet, les couronnes périurbaines, qui correspondent dans la région aux espaces peu denses, offrent des logements de grande taille à des prix plus accessibles que dans les centres, tout en restant à proximité des emplois. Dans ces espaces, les adultes de 40 à moins de 50 ans et les enfants mineurs sont plus présents qu'en moyenne régionale. A l'inverse, la pyramide des âges des communes peu denses se creuse fortement entre 18 et 30 ans, marquant ainsi le départ des jeunes actifs et étudiants vers les grands pôles d'enseignement et d'emploi. Les espaces ruraux et très peu denses du Massif central, de l'Ardèche, de la Drôme et du Sud de la Savoie, peinent davantage encore à retenir leurs jeunes et en attirer de nouveaux. L'arrivée de populations à l'âge de la retraite renforce la part des personnes âgées déjà importantes. Ainsi, les habitants de 50 à moins de 65 ans y sont nettement surreprésentés au détriment des jeunes générations.

Dossier INSEE Auvergne-Rhône-Alpes n°3, « Nouvel espace régional et dynamiques métropolitaines », Tome 2 : Géographie de la qualité de vie, des habitants et de l'environnement, juillet 2018

Doc 2 : Vaches pâturant à Valmorel (Savoie)
L'été, les pistes de ski redeviennent des pâturages. Elles accueillent également des touristes qui pratiquent des activités de plein air. Le milieu connaît donc plusieurs mises en valeur selon la saison, ce qui peut engendrer des conflits d'usage.
 
Doc 5 : Les enjeux d'aménagement et de développement des espaces ruraux en Auvergne-Rhône-Alpes
 
Doc 7 : Hébergements de tourisme dans la station de Sainte-Foy-Tarentaise (Savoie)
Le village de Sainte-Foy-Tarentaise s'est doté d'une station de sports d'hiver au milieu des années 1980. Ses constructions récentes en pierre de taille reprennent le style architectural rural de la Haute-Tarentaise (chalets, maisons à colonnes, toits en lauze...)
 

Doc 4 : Le maintien de l'agro-pastoralisme

Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, une exploitation agricole en zone de montagne sur 4 a disparu entre 2000 et 2010. Les surfaces reculent moins fortement, les exploitations continuant de s'agrandir. Le maintien du tissu agricole représente un enjeu particulièrement fort en montagne. Les agriculteurs, via leur présence et les services qu'ils rendent, contribuent à entretenir les paysages et les espaces naturels en limitant notamment la progression de la forêt. Ainsi, au-delà de sa fonction productive première, en préservant l'ouverture des paysages, l'activité agricole conforte l'attrait de la montagne en tant que lieu de loisirs et de ressourcement.

Le dépeuplement est l'une des causes de déprise agricole dans les plateaux du Massif central. A l'inverse, dans les vallées des Alpes, sous la pression démographique, le foncier agricole est aujourd'hui fragilisé par l'étalement urbain. Enfin, les pâturages d'altitude couvrent des surfaces étendues notamment propices aux activités pastorales qui participent de l'identité agricole montagnarde.

Dossier Insee Auvergne-Rhône-Alpes n°1, « L'économie des zones de montagne », juin 2017

Doc 8 : Le village de Novalaise (Savoie) à 24 km de Chambéry
a. Activité agricole
b. Mitage de l'espace agricole
c. Bourg ancien
d. Terrassement pour futur lotissement
e. Lotissement
f. Zone artisanale

En Auvergne-Rhône-Alpes, 7 863 terrains à bâtir ont été achetés en 2016 par des particuliers en vue de la construction d'une maison individuelle. 48% des terrains achetés se situent dans l'espace périurbain. Plus on s'éloigne du pôle urbain, plus les surfaces de terrains augmentent et les prix au m2 diminuent.
D'après la Dreal AURA, 2017
 
Doc 6 : L'impact écologique du tourisme
Chaque année, les Alpes reçoivent plus de 120 millions de touristes. On dénombre plus de 300 stations [sur l'ensemble du Massif alpin et pas seulement les Alpes françaises] de montagne, disposant de plus de 5 millions de lits : ceci impacte les écosystèmes d'altitude de façon d'autant plus grave que ces centres touristiques sont implantés le plus souvent dans les espaces les plus fragiles et les plus reculés.
Les sports d'hiver ont provoqué l'artificialisation d'environ 3 400 km2 de paysages sauvages de l'arc alpin, convertis en pistes de ski et équipés de plus de 10 000 remontées mécaniques. Sévèrement impactée par le changement climatique, "l'or blanc" suscite souvent, pour le maintien de son développement, des procédés qui ne sont pas durables (enneigement artificiel et consommation importante d'eau et d'énergie qui l'accompagne).
D'après le site WWF, "Les Alpes", 2016 WWF, wwf.fr, 2018
Doc 9 : Le terroir et ses produits, un patrimoine à valoriser
Les touristes intègrent de nouveaux comportements, délaissant une consommation touristique de masse, standardisée […]. L’offre touristique redéfinit sa stratégie pour correspondre aux attentes des visiteurs en recherche […] de la qualité, du goût ou de la culture locale. Elle se territorialise donc pour promouvoir, voire mettre en scène les spécificités locales, authentiques, pour coïncider avec ces nouvelles attentes […]. Dans ce cadre, les traditions gastronomiques et identitaires sont perçues comme un véritable patrimoine à protéger et à promouvoir.
Valeria Bugni et Florian Marcelin, « Le tourisme œno‑gastronomique », Teoros, 2016