Campagne de la région Guadeloupe et de l'Union européenne pour informer et mettre en contact les agriculteurs isolés et le Fonds européen de développement agricole. Le FEADER dispose en Guadeloupe de 171 millions d'euros pour la période 2014-2020, « destinés à contribuer au développement d'une agriculture plus équilibrée, plus respectueuse de l'environnement, plus compétitive et plus innovante ».
Source : région Guadeloupe, 2018.
Corinne Plantin, « Ville et campagne : opposition ou imbrication ? », La Mouïna n°17, juin 2018.
Michel Bucher, « L'accessibilité en milieu rural », La Mouïna n°17, juin 2018.Fond-Saint-Denis (Martinique)
Les producteurs de Guadeloupe et de Martinique ont annoncé le lancement d’une marque « Banane française équitable ». L’objectif : garantir un revenu aux exploitations les plus modestes.
En 2015, les producteurs antillais avaient déjà lancé la « Banane française ». Une gamme de fruits premium, vendue à la pièce et entourée d'un ruban bleu blanc rouge signifiant clairement son origine.
« Le concept a bien fonctionné, la marque est maintenant distribuée dans près de 2100 magasins et nous espérons atteindre le seuil des 3000 échoppes d'ici fin 2018 », indique le directeur de l'Union des groupements de producteurs de bananes (UGBAN).
La « Banane française équitable » reprendra les mêmes codes de présentation que sa grande sœur. Avec cette nouvelle appellation, « nous souhaitons soutenir les petites exploitations familiales, de 3 à 5 hectares, qui produisent moins de 500 tonnes de bananes par an », explique le directeur.
Grâce à cette marque, chaque banane pourrait être vendu 5 centimes d'euros plus cher soit 50 centimes d’euros au lieu de 45 avec la « Banane française ». De quoi assurer un prix fixe au producteur tout au long de l'année.
Pour obtenir l'appellation, les cultivateurs devront respecter un cahier des charges prenant en compte des normes environnementales, sociale et qualitatives
Louis Delatronchette, Le Figaro économie, 1er mars 2018