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Victime tsigane des expériences médicales nazies pour rendre l’eau de mer potable. Camp de concentration de Dachau, Allemagne, 1944
Source : National Archives and Records Administration, College Park, Maryland, (Etats-Unis).
Les termes « Porajmos » (ou Porrajmos, littéralement « dévorer ») « Samudaripen », génocide tsigane ou encore holocauste rom, désignent les persécutions envers les Roms pendant la Seconde Guerre mondiale, en Allemagne nazie, dans les territoires qu'elle occupe et chez ses alliés1. Leurs proportions furent telles que la majorité des historiens les considèrent comme constitutives d'un processus génocidaire. Les Roms sont démographiquement la seconde population européenne victime d'une extermination familiale et raciale (après les Juifs d'Europe).
En raison du nomadisme qui concerne beaucoup d'entre eux, et qui les marginalise dans une société sédentaire, les Roms ont été surveillés de près et fichés par la majeure partie des États européens, et ce dès la fin du XIXe siècle, ce qui a facilité les actions violentes menées contre eux.
Il est difficile de mesurer l'ampleur de ce génocide des historiens estiment que le nombre des victimes se situe entre 195 800 et 240 150 personnes. Mais ce nombre devrait se situer entre 300 et 500 000, augmentant à mesure que des archives et des fosses sont découvertes, bon nombre des victimes n'ont pas été comptées et ne pourront probablement pas l'être.
Les victimes du Porajmos ont été longtemps oubliées des historiens, et confondues avec les asociaux. En Europe, la reconnaissance de ce génocide est tardive. Le chancelier allemand Helmut Schmidt le reconnaît formellement en 1982.
source Wikipedia