Renforcer l'attractivité du Caire
Le Caire s'est doté d'un 2ème aéroport international, le Sphinx International Airport. Ce projet s'aligne sur les objectifs stratégiques de la vision de l'Égypte 2030. Il a été construit pour réduire la pression sur l'aéroport international du Caire, qui accueille plus de 16 millions de passagers par an, et pour booster le tourisme et les investissements étrangers en Égypte. Équipé pour l'atterrissage des grands avions, il est aussi muni d'équipements modernes qui assurent aux voyageurs autant de confort que de sécurité.
En effet, il va contribuer à faciliter l'arrivée des touristes sur les sites touristiques et les monuments de cette région tels que le plateau des pyramides, le sphinx, Saqqarah et le Grand musée égyptien, dont l'inauguration partielle est prévue pour la fin de cette année. Selon un tour-opérateur, « on pourra programmer pour la première fois des vols charters au Caire ». Cela augmentera sans doute les arrivées touristiques en Égypte, surtout pour les touristes amateurs de la civilisation égyptienne.
D'après D. Farouq, « Un nouvel aéroport au service du tourisme », hebdo.ahram.org.eg, 31 octobre 2018
Une métropole africaine concurrencée
Le Caire devance Tunis, Johannesburg, Casablanca et Alger dans le classement du cabinet d'études PwC de 20 villes représentatives des métropoles d'opportunité du continent, qui compte 47 agglomérations de plus d'un million d'habitants. Ces villes ont été notées de 1 à 20 sur 29 critères. Le Caire arrive ainsi au premier rang en termes d'infrastructures, grâce notamment au meilleur réseau d'eau urbain d'Afrique, et au 2ème dans la catégorie « société et démographie », derrière la capitale ougandaise, Kampala. Mais, Tunis dispose du meilleur « capital humain », avec le système de santé le plus performant et le plus grand nombre d'étudiants inscrits, tandis que Casablanca se détache en matière économique, avec la plus forte concentration de sièges sociaux de grandes entreprises. En matière d'opportunités futures des 20 villes sélectionnées, le Caire et aussi distancé par d'autres métropoles africaines : croissance du PIB réel (Dar es Salaam, Tanzanie), facilité à faire des affaires (Kigali, Rwanda), attraction des investissements directs étrangers (Nairobi, Kenya), croissance des classes moyennes (Abidjan, Côte d'Ivoire) et croissance démographique (Kampala, Ouganda).
Le Parisien, 11 avril 2016
Le rayonnement du Caire
Les maisons d'édition, les productions musicales et cinématographiques du Caire rayonnent depuis longtemps dans tout le monde arabe. Le recteur de l'université El-Azhar est une des plus haute autorité de l'islam sunnite.
Le Caire, centre économique et financier d’Egypte, concentre les principales banques. Dans les années 1990, grâce à l'amélioration des infrastructures et au développement du tourisme, le Caire a commencé à se faire connaître en tant que centre de conférences et de congrès de premier plan.
Environ la moitié de la population active du Caire travaille sur les chaînes de montage et dans l'économie formelle (commerce notamment). Au moins 45% des emplois proviennent des micros et petites entreprises virgule, et 40% du secteur informel.
Les villes nouvelles autour du Caire sont en expansion, attirant des investissements privés. La ville du Six-Octobre, ville située dans l'aire urbaine du Caire, comprend 168 clubs sportifs ,3 malls (centres commerciaux) ,6 hôtels, 6 complexes de cinéma, 7 hôpitaux privés, 13 universités, instituts ou centres d'études supérieures et 7 sièges de grandes entreprises. Mais cette ville nouvelle peine à attirer la population.
A. Vanacore, Hatier, 2 019