Aristide Briand défend la nécessité d'une séparation
L’Eglise catholique vit sous le régime du Concordat conclu entre le pape et Napoléon 1er en 1801.
Aristide Briand, Intervention à la Chambre des députés le 6 avril 1905
Extraits de la loi du 9 décembre 1905
Art. 1. La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public.
Art. 2. La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du premier janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimés des budgets de l'Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes. Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d'aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons (…).
Art. 12. Les édifices qui ont été mis à la disposition de la nation et qui (…) servent à l'exercice public des cultes ou au logement de leurs ministres (…) sont et demeurent propriétés de l'Etat, des départements, des communes et des établissements publics de coopération intercommunale ayant pris la compétence en matière d'édifices de cultes.
Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat