la mer Méditerranée
THEME 3 : DES MOBILITES GENERALISEES

Chapitre 5 : Des mobilités généralisées à l'échelle mondiale : migrations internationales et mobilités touristiques
Problématique de l'étude de cas : Quels sont les types de mobilités qui traversent le bassin méditerranéen ?
A l'aide des documents proposés, répondez aux questions suivantes (en complétant le tableau de la 1ère page de votre fiche élève) :
1) Identifiez le type de mobilités auquel correspond votre sujet :
  • mobilité économique
  • mobilité culturelle
  • mobilité touristique
2) Identifiez les espaces et territoires concernés par votre sujet.
3) Identifiez les différents types d'acteurs impliqués.
4) Pour chaque type d'acteurs identifiés à la question précédente, relevez leurs actions et les motivations de ces dernières.
5) Identifiez les enjeux des mobilités pour les pays de départ ; les pays de transit (cette catégorie n'est pas présente dans tous les groupes) et pour les pays d'accueil


En vous appuyant sur vos réponses, complétez le schéma fléché de la page 2 de votre fiche élève)
Lors de la prochaine séance, 2 élèves viendront présenter à l'oral le travail du groupe

Pourquoi partir pour continuer ses études ?
Au niveau mondial, les étudiants africains représentent environ un étudiant mobile sur dix : ils étaient ainsi 432.589 à suivre des études dans un pays étranger en 2016, soit une augmentation de 16 % par rapport à 2013. Ils sont en moyenne deux fois plus mobiles que les autres étudiants, soit parce que leur pays connaît une crise grave, soit parce que l’offre d’études n’est pas développée. Sept pays africains concentrent la moitié des étudiants africains en mobilité : les trois pays du Maghreb (Maroc, Tunisie, Algérie), le Nigeria, le Cameroun, le Zimbabwe et le Kenya.
Educ Pro , l'Etudiant ,Jean Chabod-Serieis Publié le 10.01.2018

Destinations des étudiants africains
La France, qui accueillait en 2016 plus de 330.000 étudiants étrangers, fait une place de choix aux étudiants africains. C'est ce que confirme la note de Campus France, dédiée au sujet et publiée en novembre 2017 à l'occasion du forum "Afrique destination emplois", qui se tenait à Paris.
Ainsi, les étudiants africains représentent à eux seuls 43,2 % des étudiants accueillis en France dans le cadre d'une mobilité d’études. La moitié est originaire du Maghreb, "avec une progression des effectifs désormais légèrement plus lente que pour les autres continents d’origine". Quant au choix de l’établissement, "si les étudiants africains fréquentent plus encore que les autres étudiants internationaux les universités (77 %), ils sont de plus en plus nombreux à intégrer les écoles d’ingénieurs, les écoles de management ou les autres écoles (spécialisées, artistiques, CPGE…)(...)la France bénéficie de la dynamique du continent et reste largement la destination préférée de ces étudiants. Toutefois, si elle en accueille chaque année un peu plus, force est de constater qu’une proportion croissante se tourne vers d’autres destinations. Les étudiants subsahariens sont ainsi de plus en plus nombreux à choisir l’Arabie saoudite, la Turquie, les Émirats arabes unis ou encore la Malaisie.(...) La Chine, quant à elle, continue d'attirer les étudiants, même si elle ne communique pas sur ses chiffres. Selon les calculs de Campus France, depuis 2003, le taux de croissance annuel moyen de la mobilité étudiante africaine en Chine est de plus de 35 %
Educ Pro , l'Etudiant ,Jean Chabod-Serieis Publié le 10.01.2018
Cameroun : le retour des diplômés de la diaspora
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France/frais universitaires : réaction des étudiants africains
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Pourquoi attirer des étudiants étrangers ?
"La France doit se placer dans une démarche d’attractivité, à l’échelle mondiale, assure Olivier Chiche-Portiche. Dans son discours de Ouagadougou, prononcé le 28 novembre 2017, Emmanuel Macron disait vouloir remettre la France au centre des préoccupations des étudiants africains." À cette occasion, le président de la République a émis le souhait de voir doubler le nombre d'accords de coopération établis entre la France et les pays africains.
On a besoin de l’Afrique, parce que ses étudiants contribuent au rayonnement de la France. (O. Chiche-Portiche)
Depuis quelques années, de nouveaux modèles se développent, avec la création d'antennes de grandes écoles et universités françaises directement sur le continent, à l'image de Sorbonne Abu-Dhabi, de Centrale Casablanca ou encore de Dauphine Tunisie.
"On a besoin de l’Afrique, parce que ses étudiants contribuent au rayonnement de la France, notamment en matière de recherche, résume Olivier Chiche-Portiche. C’est également positionner la France sur un continent de forte croissance démographique et économique, les alumni africains formés en France étant autant de leviers pour accroître nos relations commerciales avec ce continent".
Educ -Pro , l'Etudiant,Jean Chabod-Serieis, Publié le 10/01/2018