la mer Méditerranée
THEME 3 : DES MOBILITES GENERALISEES

Chapitre 5 : Des mobilités généralisées à l'échelle mondiale : migrations internationales et mobilités touristiques
Problématique de l'étude de cas : Quels sont les types de mobilités qui traversent le bassin méditerranéen ?
A l'aide des documents proposés, répondez aux questions suivantes (en complétant le tableau de la 1ère page de votre fiche élève) :
1) Identifiez le type de mobilités auquel correspond votre sujet :
  • mobilité économique
  • mobilité culturelle
  • mobilité touristique
2) Identifiez les espaces et territoires concernés par votre sujet.
3) Identifiez les différents types d'acteurs impliqués.
4) Pour chaque type d'acteurs identifiés à la question précédente, relevez leurs actions et les motivations de ces dernières.
5) Identifiez les enjeux des mobilités pour les pays de départ ; les pays de transit (cette catégorie n'est pas présente dans tous les groupes) et pour les pays d'accueil


En vous appuyant sur vos réponses, complétez le schéma fléché de la page 2 de votre fiche élève)
Lors de la prochaine séance, 2 élèves viendront présenter à l'oral le travail du groupe
C'est quoi un expatrié ?
1 jour, 1 question
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Délocalisation vers le Maroc , l'exemple de PSA
( Le constructeur automobile français PSA Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall (PSA) a inauguré au Maroc, jeudi 20 juin, une nouvelle usine d’une capacité de production de 100 000 véhicules par an, avec l’objectif de doubler d’ici à 2021 le volume de ses ventes dans la zone Afrique-Moyen-Orient. (...) « Avec cet écosystème, PSA a créé 19 000 emplois directs » grâce aux investissements du groupe et des équipementiers, s’est félicité Moulay Hafid Elalamy. Au total, le secteur automobile a vu 116 000 créations d’emplois depuis 2014.
M. Jean-Christophe Quémard, le directeur PSA de la zone Afrique-Moyen-Orient, a salué dans son discours la « contribution sans faille » du Maroc qui a permis « à l’usine d’être au meilleur standard du savoir-faire » avec un « réseau de fournisseurs automobiles de classe mondiale ».(...)Le groupe, dirigé par Carlos Tavares, compte huit autres implantations industrielles dans la zone Afrique-Moyen-Orient gérée depuis Casablanca. En Algérie, le site, qui devait à l’origine produire dès 2019, a obtenu son permis de construire en début d’année, selon des médias algériens.
Le Monde avec AFP, 21 juin 2019
Les Français expatriés
La communauté française inscrite en Afrique du Nord augmente de 4,03 % et s’établit à 116.056 personnes en 2016. La quasi-totalité des pays de cette zone voit le nombre de nos compatriotes augmenter, hormis en Libye.Au Maroc, la croissance de la communauté française (3,2 %) est comprise entre 1 et 3 % à Fès, Agadir et Rabat. Elle est de 4,5 % à Casablanca et de 5,4 % à Tanger. Au contraire, elle diminue de 1,1 % à Marrakech. L’Algérie, avec un taux d’accroissement de 5,24 %, voit sa communauté française bondir de 27,6 % à Oran et baisser de 1,7 % à Annaba. La communauté française établie au Proche et Moyen-Orient a augmenté de 1,47 % et compte désormais 140.386 personnes. Cette zone se caractérise par des évolutions très heurtées de la population. Le Qatar, l’Iran, la Jordanie et les Emirats Arabes Unis ont des taux de croissance compris entre 9 et 10,3 %.
Les communautés françaises du Koweït, d’Arabie Saoudite et du Liban croissent à un rythme compris entre 4 et 7 %. La communauté française de Jérusalem a quant à elle diminué de 6,7 %.
Le petit journal.com International 25/09/2017

Rabat, une ville douce plébiscitée par les expats

Moins visitée que Marrakech ou Casablanca, Rabat a pourtant de très nombreux atouts. La capitale marocaine offre un cadre de vie agréable et sûr, notamment pour les femmes. Les expats ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et apprécient.
La capitale marocaine est souvent qualifiée de ville “ennuyeuse” par ses habitants. C’est là que se trouvent les administrations centrales, le palais du roi et les ambassades, mais la vie nocturne y est à peu près aussi inexistante que les divertissements. Cette opinion n’est toutefois pas partagée par les expatriés au Maroc, qui tendent à préférer Rabat à ses rivales comme Marrakech ou Casablanca.

Une ville pas si ennuyeuse que ça

“On ne s’ennuie pas à Rabat”, affirme en effet Elizabeth Gribbs, une Américaine professeure d’anglais, alors qu’elle pénètre dans le quartier effervescent de la médina. Avec son teint pâle et ses cheveux bouclés blonds, elle ne passe pas inaperçu au milieu des Marocains qui se pressent dans les ruelles étroites de la vieille ville. Elle explique : Même quand vous habitez dans un quartier calme de Rabat, vous pouvez toujours trouver des coins avec des restaurants et des cafés où passer du bon temps.”

Arrivée au Maroc il y a quatre ans, elle a d’abord vécu à Tanger, dans le nord du Maroc. C’est après une visite à Rabat qu’elle a décidé d’y emménager, il y a deux ans.

Tanger est une belle ville, mais c’est petit et on finit par toujours aller aux mêmes endroits. À Rabat, il y a beaucoup de quartiers à visiter.”

Rabat, “le Paris du Sahara”

La ville a conservé une bonne part de son atmosphère historique. Il y a des cafés – avec leur clientèle masculine – à chaque coin de rue, des drapeaux marocains et des portraits du roi Mohammed VI dans tous les bureaux, mais l’influence occidentale est aussi visible dans de nombreux quartiers.À Agdal ou Hassan, on trouve des Américains et des Européens dans presque tous les bars. Là, il est possible de commander des smoothies ou des chai latte dans des cafés hipsters de style américain ou d’acheter de l’alcool dans des magasins.Entre la tour Hassan, la casbah, les jardins exotiques, le magnifique bord de mer et ses mosquées historiques, Rabat ne manque pas d’atouts pour les touristes.Avec plus de 2,4 millions de visiteurs l’an dernier, c’est pourtant Marrakech qui arrive en tête des destinations touristiques les plus plébiscitées au Maroc. Située au nord de Rabat, la ville – surnommée “le Paris du Sahara” par Winston Churchill il y a soixante-dix ans – attire les voyageurs du monde entier, mais elle est depuis peu en perte de vitesse parmi les expatriés.

Une vie tranquille, contrairement à Marrakech

À Rabat, quand elle traverse le marché de la médina, Gribbs n’attire qu’une poignée de regards curieux et quelques enfants qui vendent des roses. Les locaux ne lui prêtent quasiment pas attention. C’est ce qui fait la principale différence entre Rabat et Marrakech, explique-t-elle, en soulignant que c’est une bonne chose.

Marrakech est sale et surpeuplée. Vous devez toujours faire attention à votre sac et vérifier qu’on ne vous vole pas, et vous êtes constamment harcelée par les vendeurs de rue.”

L’un des principaux avantages de Rabat est de ne pas être assaillie de touristes – ces derniers ne représentant pas la première source de revenus des habitants. Les habitants de la médina de Rabat ne parlent généralement pas anglais et n’ont pas d’argumentaire de vente prêt à débiter à tous les touristes de passage, ce qui rend les rues très tranquilles pour les expatriés.

Une ville sûre pour les femmes

Autre argument en faveur de Rabat : la sécurité pour les femmes.

À Rabat, je peux aller où je veux toute seule, même le soir, explique Gribbs. Il y a des quartiers à éviter à Casablanca. Je ne m’y sens pas toujours à l’aise.”

Si Casablanca vaut bien le détour, il est néanmoins plus facile pour une femme d’habiter à Rabat.Rabat reste un trésor caché pour les expatriés au Maroc, mais son attractivité et sa popularité croissantes ne devraient pas tarder à en faire une des villes les plus prisées des expats en Afrique du Nord.
Kaja Bouman, article paru The Arab Weekly (repris dans Courrier international), octobre 2019
Traverser la Méditerranée pour mieux vivre?
Vie quotidienne au Maroc et en Tunisie
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