Cet acronyme, forgé en 1971 par le Conseil Économique et Social de l’ONU, rassemble 46 pays en « difficulté » (contre 21 pays lors de sa création). Les PMA, ou Least Developed Countries en anglais, sont le dernier étage de la fusée des pays en développement, soit selon l’ONU le « maillon le plus faible et le plus pauvre » de la communauté´ internationale. 33 de ces pays sont situés en Afrique, 9 en Asie, 3 en Océanie et un dans les Antilles. Le président mauritanien avait annoncé publiquement la sortie de son pays en 2014, mais la Mauritanie figure toujours, pour l'instant, sur la liste.
Parmi les handicaps structurels que cumulent ces pays, l'ONU recense :
Désavantagés dans leur processus de développement, ces États peinent à s’extirper de la pauvreté. C’est dans ce cadre qu’ils nécessitent un appui particulier de la part de la communauté internationale. Les principaux programmes de soutien liés au statut de PMA confèrent ainsi des préférences commerciales, l’aide publique au développement, l’allègement de la dette ou encore une assistance technique.
L'inscription sur la liste proposée par l'ONU est acceptée ou non par les gouvernements. Cela peut expliquer que des pays tels que le Zimbabwe, la Bolivie ou la Corée du Nord n’en fassent pas partie. Sept pays ont pu s’extraire de cette catégorie : le Botswana (1994), le Cap-Vert (2007), les Maldives (2011), les Samoa (2014), et la Guinée Équatoriale (2017) et le Vanuatu (2020) tandis que le Soudan du Sud l’a intégrée en 2011. Des pays sont par ailleurs en attente de sortie : l'Angola dès 2021, le Bhoutan en 2023, suivis de São Tomé et Principe et des Îles Salomon en 2024 (source : ONU, 2020). Toutefois, certains pays se sont montrés réticents à sortir – en demandant notamment des reports – du fait des avantages liés au statut.
Définition de Fabrice Folio, maître de conférences à l'université de La Réunion, site de Géoconfluences, septembre 2016
Population (2018) | 15,7 millions d'habitants |
IDH | 166ème rang mondial (sur 188) |
PIB par habitant (2017) | 1 033 $ |
Répartition de la population active par secteurs d'activité | Primaire : 50% Secondaire : 21% Tertiaire : 29% |
Part des secteurs dans le PIB | Primaire : 15% Secondaire : 21% Tertiaire : 64% |
Taux d'urbanisation (2018) | 47,2% |
Exportations (2018) | 3,5 milliards de $ Produits agricoles, agroalimentaires, de la pêche ; pétrole ; or |
Importations (2018) | 7,8 milliards de $ Produits énergétiques ; biens manufacturés |
Flux d'IDE entrants en dollars (2018) | 629 millions de $ (40$/hab) en guise de comparaison la France : 37,3 milliards de $ (557$/hab) |
Indice de mondialisation | Assez faible (98ème sur 197) en guise de comparaison la France : très fort -10ème sur 197) |