Des milieux fragiles et vulnérables à protéger
GEOGRAPHIE - THEME 3
SOCIETES ET ENVIRONNEMENTS : DES EQUILIBRES FRAGILES

Chapitre 2 :
Des milieux entre valorisation et protection
Consigne : Après avoir pris connaissance du corpus documentaire qui vous a été attribué, vous répondrez aux questions suivantes
Questions :
1) Quelles sont les formes de dégradation dont l'homme est responsable sur le milieu étudié ?
2) Identifiez les différents risques qui pèsent sur le milieu étudié. Vous penserez à bien distinguer les risques naturels et les risques technologiques.
3) En quoi la valorisation du milieu étudié par l'homme a-t-elle renforcé la vulnérabilité face aux risques ?
4) Quelles actions et mesures sont mises en place pour préserver et protéger le milieu étudié ?
5) Quels acteurs ces actions et mesures font-elles intervenir ?
Chlordécone : le scandale sanitaire expliqué
Original link
Un milieu fragilisé par l’urbanisation : Fort-de-France en Martinique (160 000 habitants)
 
La Souffrière (Guadeloupe) : Une nouvelle éruption imminente ?
Un frisson parcourt la Soufrière, depuis le lundi 12 novembre 2018 [...]. On le sait : une éruption majeure peut se déclencher à tout moment. Face à cette menace, des scientifiques, de mieux en mieux armés en outils de détection de la moindre activité, veillent au grain et sauront, en temps utile, prévenir les populations du Sud-Basse-Terre les plus exposées... a priori plusieurs semaines avant que le danger soit réel. C’est la tâche des acteurs de l’OVSG-IPGP, l’Observatoire volcanologique et sismologique de la Guadeloupe – Institut de physique du globe de Paris. Le fait est que des fumerolles s’échappent des cheminées du sommet. Elles sont chimiques et potentiellement dangereuses...
Sur le bord du cratère, on peut distinguer des étendues de terre nue ; l’œuvre des agents toxiques (gaz carbonique et sulfure d’hydrogène), qui brûlent la végétation, toxiques pour les humains, particulièrement les enfants en bas âge. Faute d’information et de signalétique, le tout public peut se promener au sommet du volcan. Ils sont 200 000 à le faire, chaque année. Une fréquentation plus que problématique. L’intoxication dépend de l’orientation du vent, de la dispersion des substances dangereuses et du bon sens des badauds.

Ronan Ponnet, « Soufrière : respecter un périmètre de sécurité ? », Guadeloupe 1ère, 14 novembre 2018
Les principaux aléas en France
 
Les dégâts du cyclone Irma à Saint-Martin en juillet 2017
Irma est le cyclone le plus puissant jamais observé dans la Caraïbe : il a atteint des pics de 363 km/heure, a soufflé pendant 33 heures de suite et a occasionné de très nombreux dégâts, comme ici à Saint-Martin (France).
 
Le label « zéro chlordécone »
« L’État a annoncé […] son projet de lancer un label “zéro chlordécone” pour rassurer producteurs et consommateurs. […] Cet insecticide, considéré comme cancérogène et perturbateur endocrinien, a été utilisé pendant vingt ans aux Antilles. […] Cette molécule, du fait de sa persistance, est encore présente dans les sols et peut se retrouver dans certains aliments d’origine végétale ou animale. […] Un nouveau plan de lutte contre ce polluant s’étend de 2014 à 2020. Objectifs : protéger le consommateur et accompagner les professionnels. […] Mais une question fondamentale reste posée : comment se débarrasser des 300 tonnes de chlordécone qui ont été déversées en Martinique et en Guadeloupe pendant vingt ans ? Si ce n’est attendre plusieurs dizaines d’années, voire plus, pour que les sols se dépolluent naturellement par lessivage. »
Frédérique Schneider, « Vers un label zéro chlordécone en Martinique », La Croix, 12 avril 2018.
En Guadeloupe, personne ne peut ignorer la réalité du changement climatique : presque à vue d'œil, le niveau de la mer monte et les plages reculent. Les projections prévoient une élévation moyenne des températures de 2° à 4,3°, et des modifications du contraste saisonnier des précipitations, probablement accompagnées de cyclones plus violents. Avec des conséquences importantes sur l'agriculture, sur la culture de la canne à sucre notamment, et sur le tourisme. La région et l’ADEME se sont très vite mobilisées pour construire des stratégies d'adaptation. Première étape : l'amélioration de la connaissance des phénomènes sur l'archipel, et notamment des informations sur le climat.

En parallèle, l’ADEME finance des études : sur une agriculture climato-résiliente, par exemple, ou sur le coût des impacts littoraux en contexte de changement climatique. L’ADEME anime par ailleurs via le réseau adaptation au changement climatique en Guadeloupe, réunissant tous les acteurs concernés du monde économique, institutionnel ou associatif. Objectif : impulser une dynamique territoriale, basée sur le partage des expériences et des solutions mises en œuvre. Dans ce cadre, les formations sont proposées, dont certaines seront mutualisées avec la Martinique et la Guyane.

ADEME (Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), Le Mag, juillet-août 2018

Les aires protégées en Guadeloupe et à la Martinique
 
La prévention des tsunamis aux Antilles françaises