François Ier et l'exercice du pouvoir
Niccolo Tommaseo, Relations des ambassadeurs vénitiens sur les affaires de la France au XVIème siècle, « Relation de Marino Cavalli », imprimerie royale, Paris, 1838
(1) Le cardinal de Tournon, archevêque, diplomate et homme d'Etat
L’hérédité | La loi de primogéniture : le successeur est le plus âgé des fils ou ses descendants survivants, voire le frère cadet du roi défunt. Dès la mort du roi, son successeur est automatiquement roi, le sacre n’intervient qu’ensuite pour ajouter un caractère religieux au pouvoir royal |
La masculinité | La loi salique : les filles de roi et leurs descendants n’ont pas de droit sur la couronne |
La distinction du roi et de l’État | Le domaine royal est inaliénable, les biens personnels du roi sont distincts des biens de la Couronne |
La catholicité du roi | Au moment du sacre, le roi jure de conserver les privilèges du clergé catholique du royaume, de défendre le catholicisme et de maintenir la paix et la justice dans le royaume Le roi doit être de confession catholique |
La majorité du roi | Le roi est majeur quand il a 13 ans. S’il est mineur, la régence est confiée à la reine mère ou au premier prince du sang |
Les officiers : les fonctionnaires de l’Etat royal
« Pour administrer le pays, la monarchie dispose,au début du XVIème siècle, d’un ensemble de corps d’officiers (1), mêlant étroitement les attributions judiciaires et administratives et organisés en hiérarchies. Les membres de ces corps, pourvus de leurs charges par lettres royales, sont inamovibles (2). Ils ont donc la sûreté de leur emploi et jouissent d’une réelle indépendance par rapport au pouvoir (…). Le souverain multiplie ces charges (il est vrai qu’il les vend, ce qui gonfle ses ressources), accepte peu à peu l’hérédité des offices (3). Assurant à moindres frais l’administration, les corps d’officiers montrent rapidement leurs inconvénients. Agissant collégialement et lentement, ils échappent au contrôle du pouvoir, retardent ou déforment l’exécution des ordres royaux et sont sensibles aux pressions locales. »B. Benassar, J. Jacquart, Le XVIème siècle, Armand Colin, 1990
Louis XV, Discours de la flagellation. Procès-verbal du lit de justice (2) du 3 mars 1766
Le Conseil de 1661
Louis-Henri de Loménie de Brienne, Mémoires, publiés en 1720 édité par François barrière en 1828
(1) Pierre Séguier, chancelier ((en charge des affaires judiciaires du royaume)
(2) Le Cardinal MazarinLe rôle des intendants
LouisXIV, commission à l'attente Le Bret, envoyé en Provence en 1687
1. Etats provinciaux représentant les 3 ordres, présents dans certaines provinces