Exposition 6 :
L'Union européenne : entre élargissements, approfondissements et remises en cause
THEME 3 :
LA GOUVERNANCE MONDIALE DANS UN MONDE MULTIPOLAIRE
L'élargissement de l'Union européenne
Caricature de P. Kroll, parue dans le quotidien belge, Le Soir, 2010
 
Le projet de Constitution européenne présenté par Valery Giscard d'Estaing
Caricature de Philippe Tastet, Les clés de l'actualité, février 2007
 
LE 29 MAI 2005, LA FRANCE VOTE NON AU TRAITÉ EUROPÉEN
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Le projet de Constitution européenne (2005)
«Pour bien fonctionner à 25, l’UE doit être plus efficace, plus transparente, plus démocratique. L’Union "s’inspire des héritages culturels, religieux et humanistes de l’Europe" et défend donc des valeurs universelles comme les droits de la personne humaine, la liberté, la démocratie, l’égalité et l’État de droit.
L’UE est amenée à s’occuper de problèmes de justice et de police, initialement chasse gardée des États. La Constitution renforcera la capacité de l’Union de se protéger et de protéger ses citoyens. Le droit de veto des États en matière de justice et de police sera abandonné.
Pour permettre à l’UE de jouer un rôle dans les affaires du monde, la Constitution crée un ministre des Affaires étrangères pour l’UE, chargé de conduire la politique étrangère européenne en devenir –une politique qui restera largement soumise à la règle de l’unanimité.
Le Parlement européen aura des compétences élargies quant au vote des lois […]. Le Conseil européen, composé des chefs d’État ou de gouvernement, sera doté d’une présidence stable […]. Ce président sera désigné pour un mandat de 2ans et demi, renouvelable une fois. Le Conseil des ministres européens votera beaucoup moins souvent à l’unanimité et
beaucoup plus à la majorité dite "qualifiée".
Tous les 5 ans, le président de la Commission européenne sera élu par le Parlement européen […].»
Brochure du Parlement européen sur la Constitution de2005, www.europarl.europa.eu, janvier 2005.
 
 
Le rejet du projet de Constitution européenne vu par un hebdomadaire allemand
En 2005, les Français puis les Néerlandais rejettent le traité constitutionnel européen par référendum, ce qui ouvre la voie à une grave crise européenne.

"Soulèvement contre l'Europe. La dictature des bureaucrates", Der Spiegel (hebdomadaire allemand), juin 2005
 
Analyse des résultats du référendum français
«La victoire du "non" semble illustrer la coupure […] entre les responsables politiques et les Français. De plus, le fait que les ouvriers et les employés soient ceux qui aient le plus voté non […] renforce l’idée d’une rupture entre la "France d’en bas" et la "France d’en haut". […]
Ce non révèle une crise politique […], une crise de confiance dans la parole et dans l’action publique. […]
Au sein des électeurs du non, la première raison invoquée demeure le rejet d’un texte jugé trop libéral […]. Le rejet de Bruxelles, la question turque et l’inquiétude identitaire sont naturellement présents. […] L’Europe n’a pas convaincu qu’elle offrait l’espace de protection et de croissance promis aux citoyens.»
Éric Perraudeau, «Les Français dans le miroir européen», Pouvoirs n° 116, janvier 2006, D.R.
Qu'est-ce que le traité de Nice ?
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Les principales dispositions du traité de Lisbonne
 
Les institutions de l'Union européenne après le traité de Lisbonne