L'incidence sur l'activité économique proviendra de l'incertitude des investisseurs et de la potentielle diminution des échanges. […]
L'UE voudra toujours nous vendre des biens. Ce sera le cas. Mais le Royaume-Uni est un marché moins important pour l'UE que celle-ci l'est pour nous. […] L'UE ne voudra pas offrir à la Grande-Bretagne un accord spécial, de peur d'encourager les partisans d'une sortie de l'UE d'autres pays.
Enfin, nous arrivons à l'immigration, […] en tout état de cause, l'année dernière, un peu plus de personnes sont venues au Royaume-Uni en provenance de pays non-membres de l'Union européenne que de pays membres. L'élimination de toute la migration de l'UE ne réduira pas le total à des « dizaines de milliers ».
La campagne n'a pas non plus abordé le problème selon lequel le « contrôle de nos frontières » est incompatible avec les arrangements actuels en Irlande, où il n'y a pas de contrôle. Soit nous devrons imposer des contrôles aux frontières soit nous devrons laisser les contrôles de nos frontières aux Irlandais. Les Irlandais ont la libre circulation au sein de l'UE ; ainsi, tout citoyen de l'UE peut actuellement franchir la frontière.
Le plan actuel du Brexit du gouvernement britannique retirera l'Écosse de l'Union européenne, le partenariat international le plus réussi et le plus développé au monde, en contradiction directe avec la volonté démocratique de l'Écosse.
Les députés du SNP(1) ont voté contre l'accord du Premier ministre [Boris Johnson]. L'Écosse a voté à 62 % pour rester dans l'Union européenne en 2016, ce qui a toujours été ignoré par le gouvernement britannique.L'accord nous appauvrira, diminuera nos droits et nuira aux générations futures.
Les dernières recherches présentent une image saisissante du choc économique que ce mauvais accord aura sur l'Écosse – nous avertissons que chaque Écossais perdra 2 300 £ [environ 2 700 €] par an, que cela supprimera 80 000 emplois et nuira à la croissance et aux opportunités commerciales pendant des décennies.
Les législatures décentralisées d'Écosse, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord ont toutes refusé de donner leur accord au projet de loi du gouvernement britannique qui permettra au Royaume-Uni de quitter l'UE.
Le Brexit est encore loin, nous commençons seulement à engager les négociations difficiles et prolongées qui seront nécessaires pour définir les relations futures du Royaume-Uni avec l'UE. Nous continuerons de faire pression sur le gouvernement pour exclure un accord catastrophique.