Une attractivité parfois fragile
«La France est le 4epays d’accueil des étudiants internationaux au monde, après les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, et le 1er pays d’accueil non anglophone. Malgré ses nombreux atouts (établissements prestigieux, qualité de la formation, excellence scientifique, rayonnement culturel, histoire prestigieuse, qualité de vie…),le nombre d’étudiants en mobilité y progresse beaucoup moins vite que dans certains pays qui développent des stratégies d’attractivité offensives pour attirer davantage d’étudiants (Allemagne, Russie, Chine, Canada…).La France accuse notamment un retard dans les politiques d’accueil, les procédures administratives sont complexes, notamment la politique de visas, et les étudiants rencontrent des difficultés à formuler leurs demandes d’aides sociales auprès des CROUS(1) et de la CAF (2). Par ailleurs, l’absence d’un véritable programme d’accueil uniformisé, sur le modèle de ce qui est pratiqué dans des pays voisins comme le Royaume-Uni ou les pays du Nord de l’Europe, contribue à renforcer ce sentiment d’isolement des étudiants en mobilité internationale et particulièrement des étudiants non francophones. »
Site du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, avril 2019. © enseignementsup-recherche.gouv.fr – MESR.
(1). Centre régional des œuvres universitaires et scolaires : service public qui gère différents aspects de la vie étudiante (logement, bourses, restauration, sport…).
(2). Caisse d’allocations familiales : service public responsable des aides sociales aux familles (logement, insertion professionnelle…).