Charles Ier répond à ses juges
L'acte d'accusation du ParlementCompte rendu du procès de Charles Stuart, audience du 20 janvier 1649
L’exécution de Charles 1er vue par un royaliste, 30 janvier 1649
Peinture attribuée à John Weesop, L’exécution de Charles 1er, 1649, collection privée
La guerre civile, un risque permanent
Le Bill of test (1673)
Les officiers du roi (ceux qui exercent une fonction publique) doivent prêter le serment suivant
"Je professe, témoigne et déclare de tout mon cœur, en présence de Dieu tout-puissant, que je ne crois ; en ma conscience, que l'Eglise romaine soit la seule église catholique et universelle du Christ, hors de laquelle il n’y ait point de salut ; ou que le pape ait aucune juridiction ou suprématie sur l'Eglise catholique en général, ni sur moi en particulier ; ou qu'il appartienne à l'Eglise romaine seule de juger du sens et del'interprétation des Saintes écritures (…) ; que je ne crois point que la Vierge Marie ou aucun autre saint, doivent être adorés ou servis, ni qu'on doive leur adresser des prières. Je renonce et désavoue toutes les doctrines et propositions ci-dessus, comme fausses, erronées, et contraires à la parole de Dieu et à la religion
Charles II puis son frère et successeur Jacques II, ont accordé à leurs partisans, catholiques, de nombreuses dispenses du serment. Ces dispenses, combattues par le Parlement, ont contribué fortement à la révolution de 1688 qui renversa Jacques II.
L'Habeas Corpus, une loi contre les arrestations arbitraires
La Glorieuse révolution (1688) vue par un officier de marine français
Il y avait longtemps que les protestants d'Angleterre avaient pris de violents ombrages au sujet de la protection que le roi Jacques II accordé aux catholiques : ils craignaient que ce prince, après avoir aboli peu à peu les différents édits rendus en divers temps contre la communion romaine, ne la rendit enfin dominante dans ses Etats. Résolus de tout tenter pour parer ce coup, ils envoyèrent secrètement leurs députés en Hollande pour traiter avec le prince d'Orange et lui offrir le royaume de la Grande-Bretagne s’il voulait les protéger (…). Londres, les provinces, les armées de terre et de mer, tout se déclara pour lui (…). Alors le roi, ne voyant plus de sûreté pour personne, céda à l'orage, et passa en France, attendant un temps plus favorable pour repasser en Angleterre, et y faire valoir ses droits l'épée à la main. Ainsi s'acheva cette grande révolution, qui donna lieu à la guerre que le roi déclara d'abord à l’Empereur et aux Hollandais.
Comte de Forbin, Mémoires,1730
La Glorieuse Révolution, un événement qui a marqué les Anglais
Anonyme, Jeu de caartes illustrant la Révolution de 1688, vers 1688-1689, Londres, British Museum