1) Quel est le régime politique du pays étudié ? (Attention : la démocratie n’est pas un régime politique)
2) En quoi le fonctionnement des institutions garantit plus ou moins le principe démocratique ?
3) Comment s’exprime la souveraineté populaire ?
4) Le pays étudié garantit-il les libertés fondamentales ? Justifiez votre réponse.
5) Le régime politique étudié permet-il la pluralité des opinions ?
6) En quoi la mise en scène du pouvoir illustre-t-elle ou non les principes démocratiques ?
Le président de la République a dénoncé les « discours politiques extraordinairement
À bord de l'avion présidentiel
Ces dernières semaines, une violence exacerbée s'est exprimée à travers la France. Emmanuel Macron lui-même a été contraint de quitter un théâtre parisien, la semaine dernière, à cause d'une manifestation sauvage improvisée devant l'établissement. « Quand la violence tourne, quand la colère monte, elle se fixe sur un point : le point faîtier du système. Et donc il ne faut pas le prendre, je dirais, pour soi ou n’avoir quelque état d’âme», a martelé le président de la République au micro de Radio J, en marge de son vol retour d'Israël où il a accordé une interview à trois médias dont Le Figaro.
« Par contre, ça veut dire que cette violence n’a plus de cadre. Ça veut dire que, celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui, avec cynisme, quelques fois, l’encouragent... Ou ceux qui taisent tout reproche qu’il faut avoir, oublient une chose très simple : nous sommes une démocratie », a encore insisté le chef de l'État.
La démocratie est « un système politique où l’on choisit les représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société ». « Ça a beaucoup d’exigences : ça veut dire que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues. Mais ça a une contrepartie : c’est que, dans une démocratie, on a un devoir de respect à l’égard de ceux qui représentent et portent cette voix. Parce que, précisément, on a le pouvoir de les révoquer. On a l’interdiction de la haine. Parce qu’on a le pouvoir de les changer », considère-t-il.
« Et, aujourd’hui, s’est installé dans notre société, et de manière séditieuse par des discours politiques extraordinairement coupables, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie », a-t-il tancé, accusant une partie de l'opposition de laisser entendre « qu’il y a une forme de dictature qui s’est installée ». « Mais allez en dictature ! Une dictature c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c’est ça, essayez la dictature et vous verrez !»
« La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a, en démocratie, un principe fondamental : le respect de l’autre. L’interdiction de la violence. (...) Tous ceux qui, aujourd’hui dans notre démocratie, se taisent sur ce sujet, sont les complices, aujourd’hui et pour demain, de l’affaiblissement de notre démocratie et de notre République », a-t-il conclu.
Article d’Arthur Berdah publié dans Le Figaro, 24 janvier 2020