Exposition 7 :
Les évolutions de la République française depuis les années 1990
Le manifeste des 10 pour la parité
En 1996, 10 femmes, venues de différntes familles politiques et qui avaient toutes exercées des fonctions ministérielles, ont créé le manifeste des Dix pour la parité, dans lequel elles ont lancé un appel pour l'égalité des chances et des droits entre hommes et femmes.
Sur la une de L'Express, on voit Michèle Barzach, Frédérique Bredin, Edith Cresson, Helène Gisserot, Catherine Lalumière, Véronique Neiertz, Monique Pelletier, Yvette Roudy, Catherine Tasca et Simone Veil
 
Lutter contre le sexisme
Les faits sont nombreux : une maire nous expliquait que certains de ses collègues lui prêtent des intentions de séduction parce qu'elle porte un pantalon qui leur plaît. Lydia Frentzel répond à des propos misogynes tenus par ses opposants et défraie la chronique. Alors, nous ne pouvions plus rester sans soutenir celles qui vivent ces situations quotidiennement, partout en France.

[Deux] affaires, [deux] situations, des lieux, des élues, des mandats très différents mais un point commun : la grande hostilité à laquelle ces femmes politiques ont dû faire face. La politique faite par et pour les hommes nous conduit à bien des constats : les élues s'engagent moins, leur mandature est rude et leur renouvellement dans la classe politique est bien plus important que chez les hommes. À bien des égards, une élue doit être résiliente pour mener son mandat. La violence de certains propos, de certaines situations nous laisse sans voix. Et pourtant, parler est le dénominateur commun de cette semaine.

Face à des propos, des actes, des façons d'être qui entravent la représentativité, nous sommes convaincu.e.s que parler, dénoncer et, surtout, ne rien laisser passer est la meilleure réponse.

Céline Goeury, « Sexisme en politique : ne rien laisser passer », Elueslocales.fr, 7 février 2019.
Manifestation pour les droits des femmes (8 mars 2014)
La manifestation a lieu lors de la Journée internationale des droits des femmes, ici à Paris place de la Bastille. Cette journée, officialisée par l’ONU en 1977, est célébrée le 8 mars dans de nombreux pays
 
L'évolution du pourcentage des femmes conseillères municipales ou maires
 
L'évolution du pourcentage des femmes à l'Assemblée nationale
 
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Original link
Les révisions de la Constitution en faveur de la parité
a. 1999 «Le Congrès (1) a adopté, le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
– L’article 3 de la Constitution du 4 octobre 1958 est complété par un alinéa ainsi rédigé : "La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives."
– L’article 4 de la Constitution est complété par un alinéa ainsi rédigé: "Les partis et groupements politiques contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au dernier alinéa de l’article 3 de la Constitution."
Fait à Paris, le 8 juillet 1999, par le président de la République : Jacques Chirac ; le Premier ministre: Lionel Jospin »

b. 2008 «Le Congrès a adopté, le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
– L’article 1 de la Constitution est complété par un alinéa ainsi rédigé:
«La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.»
– Le dernier alinéa de l’article 3 de la Constitution est supprimé. […]
Fait à Paris, le 23 juillet 2008, par le président de la République : Nicolas Sarkozy ; le Premier ministre : François Fillon»

1. Assemblée commune de l’Assemblée nationale et du Sénat réunie à Versailles, convoquée par le président de la République en vue de procéder à une révision constitutionnelle.
La persistance des inégalités salariales
«"Tout employeur est tenu d’assurer, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes (1)". La loi est limpide. Pourtant, dans les faits, les femmes sont payées en moyenne tous postes confondus, 25% de moins que les hommes. À poste égal, cet écart moyen salarial est toujours de 9%. "Cela fait honte à la République", déclarait en novembre la ministre du Travail Muriel Pénicaud, au côté de la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, lors de la présentation de leur nouvel outil: un index visant à combattre cette injustice. Dans leur viseur, cet écart de 9%, qualifié "d’inexpliqué", car non lié aux spécificités des emplois ou aux temps de travail […]. Issu de la loi "avenir professionnel" (2), cet index est avant tout un outil de mesure des écarts de rémunération. Son but : obliger les entreprises de plus de 50 salariés à faire des calculs, et ainsi à réduire les inégalités rendues visibles.»
Amandine Caihol, «Comment fonctionne l’index pour combattre les inégalités salariales», Libération, 28 février 2019.
1. Loi du 22 décembre 1972.
2. Loi du 5 septembre 2018 qui comprend une partie sur la réduction des inégalités salariales hommes-femmes dans l’entreprise
Mariages et PACS en 2018
 
Une manifestation contre le mariage pour tous (janvier 2013)
La manifestation qui a eu lieu le 13 janvier 2013 a regroupé plus de 340000 personnes à Paris selon la préfecture de police.
 
Les droits du mariage, du PACS et du concubinage
 
Retour en images sur l’adoption du mariage pour tous - Journée mondiale contre l’homophobie
Original link
Articles révisés du Code civil sur le mariage
La loi du 17 mai 2013 autorisant le mariage entre personnes de même sexe modifie ainsi le Code civil (ajouts et modifications en italique).
«Art. 6-1 Le mariage et la filiation adoptive emportent les mêmes effets, droits et obligations reconnus par les lois […] que les époux ou les parents soient de sexe différent ou de même sexe.
Art. 143 Le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent ou de même sexe.
Art. 144 Le mariage ne peut être contracté avant dix-huit ans révolus
(1).
Art. 162 En ligne collatérale, le mariage est prohibé, entre le frère et la sœur, entre frères et entre sœurs.
Art. 163 Le mariage est prohibé entre l’oncle et la nièce ou le neveu, et entre la tante et le neveu ou la nièce.»
1. Au lieu de l’ancien article: «L’homme et la femme ne peuvent
contracter mariage avant dix-huit ans révolus.»