La Réunion : ses plages, ses cirques, ses forêts, ses requins, son volcan… et ses carrières, qui risquent de se multiplier pour fournir les 18 millions de tonnes de roches nécessaires à la construction de la NRL.
Les carrières sont accusées de provoquer de lourds dégâts environnementaux en plus de la pollution acoustique dur aux tirs de dynamites. Les coraux (déjà très affaiblis), les grands dauphins, les baleines à bosse et de nombreuses espèces d'oiseaux risquent d'être impactés, en plus de la flore remarquable de l'île.
Les cétacés, les tortues et les oiseaux, pour certains protégés, risquent de voir leurs sites de reproduction ou de repos détruits ou dégradés par les carrières et les chantiers.
Ce projet gigantesque ferait de la NRL la route la plus chère de France, et l'une des plus chères au monde : 133 millions d'euros par km de route, soit un coût total de 1,7 milliards d'euros. Une somme colossale qui devrait bénéficier en majorité à deux géants du BTP
Vinci et
Bouygues, qui ont remporté l'appel d'offre en octobre 2013. De son côté, la Cour régionale des Comptes a estimé que le coût final pourrait atteindre 2 milliards d'euros, hors imprévu. Certains experts (architectes, ingénieurs BTP…) estiment que le coût réel s'approchera plutôt des 2,5 à 3 milliards en raison des probables aléas de chantier.
"Nouvelle Route du Littoral : un projet pharaonique sous les tropiques",
mrmondialisation.org, 19 août 2015
Mr Mondialisation est un groupe de réflexion écologistes très actif sur les réseaux sociaux. Il aborde les grands débats sur des sujets internationaux et locaux, comme les aménagements.