Exposition 2:
Le 11 septembre et ses conséquences
THEME 3 :
LA GOUVERNANCE MONDIALE DANS UN MONDE MULTIPOLAIRE

Chapitre 7 :
Nouveaux rapports de puissance et enjeux mondiaux
Plusieurs attentats simultanées touchent les Etats-Unis
 
11 septembre 2001 : le film de la catastrophe | Archive INA
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Le 11 septembre vu par Plantu
Plantu, Caricature dans Le Monde, 16-17 septembre 2001
 
Une nation sous le choc

Raising the Flag at Ground Zero (« levée de drapeau à Ground Zero »), photographie de Thomas E. Franklin, New York, 11 septembre 2011.
Dans les semaines qui suivent les attentats, l'opinion publique américaine est partagée entre le choc, le recueillement et la ferveur patriotique. Le 7 octobre 2001, les États-Unis interviennent militairement en Afghanistan, où se trouve Oussama Ben Laden.
 
Un traumatisme national
Sélection de Unes américaines du 12 septembre 2001
 
La puissance américaine atteinte en plein coeur
« La guerre », Une de Paris Match, 13 septembre 2001.
Le 11 septembre 2001, des terroristes islamistes armés de cutters détournent quatre avions de ligne. Trois sont projetés sur le Pentagone (Washington) et le World Trade Center (New York), symboles de la puissance économique et militaire américaine. L'événement, retransmis en direct à la télévision, fait la Une de la presse du monde entier.
 
« Nous sommes tous Américains »
« Dans ce moment tragique où les mots paraissent si pauvres pour dire le choc que l'on ressent, la première chose qui vient à l'esprit est celle-ci : nous sommes tous Américains ! Nous sommes tous New-Yorkais, aussi sûrement que John Kennedy se déclarait, en 1963 à Berlin, Berlinois. Comment ne pas se sentir en effet, comme dans les moments les plus graves de notre histoire, profondément solidaires de ce peuple et de ce pays, les États-Unis, dont nous sommes si proches et à qui nous devons la liberté, et donc notre solidarité.
Comment ne pas être en même temps aussitôt assaillis par ce constat : le siècle nouveau est avancé. La journée du 11 septembre 2001 marque l'entrée dans une nouvelle ère, qui nous paraît bien loin des promesses et des espoirs d'une autre journée historique, celle du 9 novembre 1989 […].
La réalité est plus sûrement celle, en effet, d'un monde sans contrepoids, physiquement déstabilisé donc dangereux, faute d'équilibre multipolaire. Et l'Amérique, dans la solitude de sa puissance, de son hyper-puissance, en l'absence désormais de tout contre-modèle soviétique, a cessé d'attirer les peuples à elle ; ou plus précisément, en certains points du globe, elle ne semble plus attirer que la haine. Dans le monde régulé de la guerre froide où les terrorismes étaient peu ou prou aidés par Moscou, une forme de contrôle était toujours possible ; et le dialogue entre Moscou et Washington ne s'interrompait jamais. Dans le monde monopolistique d'aujourd'hui c'est une nouvelle barbarie, apparemment sans contrôle, qui paraît vouloir s'ériger en contre-pouvoir. »
« Nous sommes tous Américains », éditorial de Jean-Marie Colombani, Le Monde, 13 septembre 2001.