L'Arctique, un espace fragile et attractif
THEME 2 :
SOCIETES ET ENVIRONNEMENTS : DES EQUILIBRES FRAGILES
Chapitre 1 :
Les sociétés face à la gestion des risques et des ressources
OBJECTIF :
Réaliser une carte de synthèse de l'Arctique, espace fragile et attractif
Déroulement : Travail par groupe de 3 élèves
Etape 1 : Analyse de la consigne pour identifier les 3 parties de la légende de la carte de synthèse
Etape 2 : Chaque membre du groupe se concentre sur une partie du sujet et prend connaissances des documents de l'onglet correspondant afin d'y prélever les informations utiles
Etape 3 : Mise en commun sous la forme d'un tableau de synthèse
Etape 4 : Réflexion sur les informations à retenir pour la carte de synthèse (quelles informations ? Comment les représenter ?)
Etape 5 : Réalisation de la carte de synthèse et de sa légende structurée
Oubliez les ours polaires et la banquise immaculée. L’Arctique, tout au Nord du monde, n'est pas qu'une vaste étendue de glace, mais surtout un terrain géopo...
Des risques et des conflits liés à l'exploitation des ressources
Le rôle du Conseil de l'Arctique
Créé par la Déclaration d'Ottawa en 1996, le Conseil de l'Arctique regroupe les 8 Etats riverains des régions arctiques, 6 organisations représentant les peuples autochtones, 12 Etats observateurs et 20 organisations gouvernementales ou non gouvernementales.
La mission principale [du Conseil de l'Arctique] : aider à protéger l'environnement unique et fragile du Nord, en soulignant la vulnérabilité de la région aux dégradations écologiques et la menace imminente du changement climatique (...). Depuis sa création, le Conseil n'a jamais produit qu'un seul accord juridiquement contraignant : le "Aeronautical and Maritime Search and Rescue (SAR) agreement" signé en 2011. Dans l'ensemble, le Conseil de l'Arctique a omis de fournir le type de réglementation et l'impulsion nécessaire face à des menaces complexes tels que des changements environnementaux rapides, ou l’appétit de plus en plus dévorant des multinationales de l'énergie pour les réserves du Grand Nord.
"Mais où est le Conseil de l'Arctique ?", Greenpeace,2013
Le Code polaire (2017) et la protection de l'environnement
L’accord international sur la pêche en Arctique central
«Le 25 juin 2021 a marqué l’entrée en vigueur de l’accord international contre la pêche non réglementée en haute mer dans l’océan Arctique central.Cet accord associe l’Union européenne et neuf autres pays: le Canada, la Chine, le Danemark (pour les îles Féroé et le Groenland), l’Islande, le Japon, la Corée, la Norvège, la Russie et les États-Unis. Il interdit pendant 16 ans la pêche non réglementée dans les eaux internationales du centre de l’océan Arctique. Soit environ 2,8millions de km2, ou encore à peu près la superficie de la Méditerranée.
Ces zones sont pour l’instant obstruées par les glaces pendant pratiquement toute l’année. Mais l’accélération du changement climatique pourrait en libérer une partie d’ici la fin de l’accord. Les parties prenantes ont d’ores et déjà prévu de renouveler l’accord tacitement tous les cinq ans à partir de 2037 et se réservent la possibilité, un jour, de mettre en place un plan de gestion pour la pêche en haute mer dans l’océan Arctique.»
D’après «L’accord international sur la pêche en Arctique est entré en vigueur», lemarin.ouest-France.fr, 28 juin 2021.
Des zones protégées dans l'Extrême-Arctique canadien
L’Extrême-Arctique canadien devrait rester englacé dans l’avenir, contrairement à la plus grande partie du reste de la banquise, qui aura fondu en raison du changement climatique. La création de zones protégées permettra de faire de cette région un refuge pour certaines espèces animales, ainsi que pour les communautés inuits qui en dépendent pour se nourrir, s’habiller et s’abriter